Confiture

unmatin

Un matin,

Je me suis réveillée et j’étais inculte.

La philosophie a été pour moi un choc. Cette année-là, fraîchement entrée en terminale littéraire, insouciante et vagabonde, je ne m’attendais pas à ce qu’une matière, si fantasmée voire détestée, change profondément ma vie. Ou plutôt mon regard sur elle, n’exagérons rien. Je suis sortie de ce premier cours complètement abasourdie, comme si l’on venait de m’apprendre que les guimauves enrobés de chocolat n’existeraient plus jamais. C’est un peu impossible à décrire; c’est se sentir à la fois perdue, soucieuse, soulagée, avide de réponses et de questionnements, admirative et profondément humiliée.

Car s’il y a bien une chose que je retiendrais de mon cours entier de philosophie de terminale littéraire, il y a maintenant quelques années (oui je suis une grande fille dorénavant) et croyez-moi que je n’en ai pas retenu qu’une seule, c’est que l’on est et que l’on restera…

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