Archives mensuelles : janvier 2014
Grand poète,KHALIL GIBRAN: Honte à la nation qui…
Grand poète,KHALIL GIBRAN: Honte à la nation qui…
La poésie que j’aime: Khalil Gibran. PITIE POUR LA NATION Pitié pour la Nation qui porte un habit qu’elle n’a pas tissé, mange un froment qu’elle n’a pas récolté, et boit un vin qui ne vient pas de son pressoir. Pitié pour la nation qui acclame le petit tyran comme un héros, et considère comme généreux le conquérant à l’habit brillant. Pitié pour la nation qui méprise une passion dans son rêve, mais s’y soumet pendant sa veille. Pitié pour la nation qui n’élève la voix qu’aux funérailles, ne se vante que parmi ses ruines, et ne se rebellera que lorsque son cou sera entre l’épée et le billot. Pitié pour la nation dont le politicien est un renard, le philosophe un jongleur, et l’art celui de l’assemblage et de l’imitation. Pitié pour la nation qui accueille son nouveau prince avec une sonnerie de trompettes, et le renvoie sous les huées, pour en accueillir un autre avec une sonnerie de trompettes. Pitié pour la nation dont les sages ont été rendus muets par les années, et dont les hommes forts sont encore au berceau.
Pitié pour la nation divisée en fragments, chaque fragment se considérant lui-même comme une nation. .
KHALIL GIBRAN .
Fraçois Hollande, Quand un François en visite un autre
En plus de la même référence pré-onomastique, François, qu’ils ont en partage, François Hollande et le pape François sont également des célibataires : le pape est célibataire par profession, tandis que le président français l’est par conviction. C’est, sans doute, en vertu de ses convictions de libertaire que le président français sans vouloir vexer son homonyme, relativement libéralisé le mariage, un thème dont les deux pourront certes débattre, mais sans qualité pour des raisons évidentes. En quelle qualité deux robustes célibataires, fussent-ils respectivement président de la République de France et pape de l’Église catholique romaine, peuvent-ils discuter de ce dont ils sont effectivement ignorants ? est-on en droit de se demander. S’ils ne sont pas qualifiés pour débattre de cette thématique, le président français a beaucoup de péchés à confesser à son homonyme de pape : sa volonté exprimée d’avoir à la fois le profil politique d’un président normal et celui de l’Alexandre des conquêtes amoureuses n’est pas de nature à plaire à son homonyme, très à cheval sur l’éthique dans un monde où la vertu est de plus en plus en haillons, y compris dans le clergé.
Mais, en quoi le fait d’aimer son prochain, et surtout sa prochaine, dût-elle, dans le cas du président français, avoir l’habitude d’exister au pluriel, constitue-t-il en soi un péché à devoir confesser au pape ? En quoi le fait d’avoir l’un des cœurs les plus larges et les plus généreux, affectivement parlant, constitue-t-il une entorse à l’éthique et à la politique d’un président normal ? Du moment où l’amour est préférable à la guerre, on ne voit pas en quoi le fait d’aimer successivement Royal, Hidalgo, Trieweiller, Gayet, etc. peut fâcher l’Éternel, c’est-à-dire le Dieu de l’amour et non de la haine. Dans tous les cas, le pape François va en juger.
Mais, une chose est sûre, si François Hollande ne s’investissait pas souvent dans l’amour de belles Françaises, la Syrie des Assad aurait déjà été rayée de la carte du monde. Il aurait déjà exterminé tous les jihadistes de la partie septentrionale du Mali ; les Séléka et autres anti-Balaka de la Centrafrique ne seraient plus qu’un très mauvais souvenir.
C’est donc en devenant un obstacle à la réalisation de sa politique de normalisation de la gouvernance française et de celle du pré-carré de la France en Afrique que l’amour de François Hollande apparaît comme le péché que ce président devra confesser à son homonyme, le pape François. En attendant que ce dernier nous explique pourquoi il continue de trouver son homonyme de président fréquentable en dépit de son nomadisme affectif, nous souhaitons que les deux François aient des entretiens à la fois cordiaux et francs sur la question des mœurs, de la protection de l’humanité de l’homme dans l’espace et dans le temps, afin que la paix à laquelle tous les hommes aspirent ne soit pas déterminée par les préventions idéologiques d’un François Hollande ou d’un autre maître des cœurs et du monde.
Pr. Lucien AYISSI
Université de Yaoundé I (Cameroun)
Femme, politique et engagement
Femme, politique et engagement
Une femme! J’avoue je ne suis pas insensible à cette élection. J’en suis très heureux, en réalité. Au fond, j’aime voir les femmes prendre le devant. Ne me critiques pas toute de suite. Je me défends d’abord. Je ne suis pas un féministe, encore moins un partisan du mouvement femen. Un admirateur de « l’être-femme ». Donc pas l’importe laquelle. Admirateur et » amoureux » de celle qui est modestement consciente de ce qu’elle est fondamentalement: UNE MERVEILLE, une source de vie. Non pas celle donc la nudité est utilisée comme produit publicitaire, celle donc la nudité est plaquée sur toutes les pacotilles. Non, je suis fan de cette femme qui sait ce qu’elle est, celle qui sait que même sans porter le » pantalon » ou la » culotte » peut remettre de l’ordre où des hommes se sont fourvoyés, redresser le baobab abattu par certains hommes.
A vous, je tire mon chapeau, en disant je vous aime mamans…..
réflexion, l’existence humaine,:Rien ne t’appartient
« Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sur cette terre ? Une génération s’en va, une autre arrive, et la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche… »
Rien ne t’appartient…
Ce monde n’est-il qu’un mirage ? Une chimère où rien n’est acquis ? Le diable joue avec nous et avec lui rien n’est acquis et tout part si vite comme dans un carting où ta future carcasse est garée dans ton parking !
Le jour se lève et mon heure fait encore un pas. Je me donne des coups avec la main chaque jour pour rendre à Dieu mon corps intact car toutes mes affaires en fait s’appellent revient et quand je serais dans ma tombe, personne ne me dira je te rejoins.
A la mairie elle t’appartient pour la vie. Hélas ! 5 ans plus tard, avec un autre, elle part pour la vie. Quand au succès il ne t’appartient pas, ne t’accroche pas car, si tu loupes, le public te fait un croche patte. Tout ce qu’on te prête, tu le rends, même ce que tu bouffes pour ta survie, on te le réclame. Voici un choc ! Celui que j’ai reçu quand je me suis rendu à l’évidence que j’étais seul. Et je me suis dit frère, il me reste la Foi…
Rien ne t’appartient…
Tu t’accroches aux biens matériels, aux amis, à ta famille, toutes ces choses qui t’animent, s’arrêteront un jour et freineront ta joie de vivre. Au fond, tes attaches et tes habitudes sont aussi limitées.
A vouloir tout posséder tu finis par rien avoir. L’on n’ignore pas que tu nous quitteras mais notre âme refuse de voir et de savoir. Si la vie est une prison le bonheur ne serait-il pas au parloir ? Tu t’es vendu pour du liquide car ton bonheur n’est qu’un passoir. Accroché au matériel, ceci n’est qu’une illusion, que des soucis à te noyer, il faut que tu nages.
Rien ne t’appartient…
T’aimais madame à en mourir, aujourd’hui c’est lui qu’elle aime avec la même « folie » qu’il y avait vos « nuiterrelle ». Le propriétaire ne sait que louer une terre jusqu’à sa mort. Ce monde t’appartient autant qu’hitler avait de remords. La vie est-elle une illusion à la quelle l’on s’accroche ? Où la plus grande des convictions pour laquelle l’homme devient cruel ?
Tout est voué à la décrépitude et à la déchéance : les belles villas, les grandes marques de voitures, chaussures…si pieds sous terre rongé par les vers, tout t’est voué à l’échec quel que soit ton style de vie, sous terre même tes amis te laissent.
On te laisse seul sans tes soucis, sans tes frôlons seul…
On te laisse seul sans tes mômes et sans ton salon, seul….
Rien n’est à toi ni ta femme ni tes marmots ni tes biens, rien ne t’appartient
Pourquoi sommes-nous venus sur terre ?
La pensée du WATI. B
Paris, actualité, En 1879, le maire de Paris était noir : le saviez-vous ?
Paris, actualité, En 1879, le maire de Paris était noir : le saviez-vous ?
En 1879, le maire de Paris était noir : le saviez-vous ?
Severiano de Heredia, fils d’esclaves affranchis, fut nommé en 1879 président du Conseil
municipal de Paris. Cependant, depuis sa disparition en 1901, son nom a été effacé des livres
d’histoire de France. En 1879 le maire de Paris était noir le saviez vous (1)
Paris sait-il qu’il y a moins de cent cinquante ans son maire était noir? Le livre, «Ce mulâtre que Paris fit
maire et la République ministre», du prof esseur émérite à l’université de Paris-VIII Paul Estrade, présenté
vendredi dernier à l’Assemblée nationale f rançaise, préf acé par la première députée noire de la capitale,
Georges Pau-Langevin, retrace le parcours de Severiano de Heredia, tombé aux oubliettes de la IIIème
République f rançaise.
Franc-maçon, ce f ils d’esclaves af f ranchis d’origine cubaine et cousin direct du poète José Maria de
Heredia, représentait à l’époque la modernité et l’évolution de la pensée contemporaine. «Il marchait aux
côtés des défenseurs de la presse libre et soutenait l’effort de la révolution industrielle. Il partageait aussi les
idées de Jules Ferry pour la laïcité dans la vie publique», rappelle Paul Estrade.
L’auteur a épluché les archives de la police de Paris, de la Bibliothèque nationale, du Grand orient de
France, ainsi que les archives cubaines af in de rétablir l’histoire. «En France, seul l’archiviste du Grand orient
de France avait remarqué son nom clinquant et son rang éminent au sein de la hiérarchie maçonnique. Mais il
ne s’avait pas qu’il était noir.» Severiano de Hérédia a été élu conseiller municipal du quartier des Ternes en
1873, puis président du conseil de Paris en 1879 et député de la Seine en 1881. Il devient en 1887 le premier
ministre noir des Travaux publics. Un ministère de plein pouvoir dans le gouvernement Rouvier. «Severiano
de Hérédia était un grand réformiste social et laïc», résume l’auteur.
«Le colonialisme a conduit Heredia à sa perte», annonce l’auteur. «Alors que l’on justifie les conquêtes
africaines pour civiliser les populations noires, il était assez contradictoire d’avoir un mulâtre au sein du
gouvernement français», ajoute-t-il dans son livre. Son déclin a commencé à se préciser durant l’Exposition
coloniale de 1886 au jardin d’Acclimatation, où les populations indigènes étaient exposées comme des
animaux.
Après ses échecs aux élections législatives de 1889 et de 1893, il se retire de la scène politique, pour se
consacrer à la littérature. Le colonialisme et la Première Guerre mondiale f ont alors tomber dans l’oubli celui
qui f ut le premier ministre «non blanc européen». Il meurt le 9 f évrier 1901 à son domicile parisien de la rue
de Courcelles, sans avoir jamais été décoré de la Légion d’honneur. Il n’est même pas mentionné sur la
stèle des célébrités du cimetière des Batignolles, où il est enterré, ni dans les dictionnaires et
encyclopédies populaires actuelles. Aucune trace de son nom dans le Paris d’aujourd’hui ou ailleurs en
France. Il est le créateur des bibliothèques municipales à Paris et, à la suite de Victor Hugo et Jules Ferry,
président de l’association Philotechnique. Ce grand républicain classé au cimetière des oubliettes f ait partie
de ces Noirs qui ont f ait la France. Le site de l’Assemblée nationale lui consacre néanmoins une courte
biographie.
Paul Estrade, Severiano de Heredia. Ce mulâtre cubain que Paris f it «maire», et la République, ministre.
Éditions Les Indes savantes, 2011, 162 pages.
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Source: gabo nreview.co m http://gabo nreview.co m/blo g/en-1879-le-maire-de-paris-etait-no ir-le-saviez-vo us/
Illustratio n d u livre , «Ce mulâtre q ue Paris fit maire e t la Ré p ub liq ue , ministre . © D.R.
Désiré-Clitandre Dzo nteu
Tribune libre !